Porque a informação tem sido parca e os acontecimentos nos parecem relevantes, um local onde se reúnem documentos.

São tão necessários quanto bem-vindos todos os contributos, independentemente das posições ou perspectivas assumidas perante os factos, para faladagrecia@gmail.com.


quinta-feira, 8 de janeiro de 2009

10 de Dezembro de 2008

Documentos:

Comunicado de la escuela de teatro okupada en Salónica
"Porque queremos vivir, por eso estamos furiosos y luchamos"

«Alexandros fue nuestro amigo, nuestro hermano, nuestro hijo, nuestro compañero y nuestro camarada.El asesinato de Alexandros fue la última gota que colmó el vaso de todos los casos de jóvenes asesinados, ya sea por discusiones con la policía, o por no parar en controles de carretera, o incluso por estar en el lugar equivocado y en el momento equivocado, como le ocurrió a Alexandros.

El asesinato de Alexandros no fue un incidente aislado como dice el Gobierno con audacia. Su declaración se completa con las hechas por el ex ministro de Justicia (Polydoras), que afirma que hace falta tiempo que un policía pierda los nervios y dispare. Sin embargo, todos los elementos y todos los testigos indican y nos obligan a pensar que un sólo ataque verbal puede ser suficiente para que un policía pierda los nervios y dispare.

Policia_griega_con_pistolas

El asesinato del joven estudiante serbio Bulatovic en 1998 en Salónica por un policía, el asesinato del jóven Leontidis por un policía en la calle Cassandrou en 2003, la muerte del jóven de 24 años Tony Onohua después de haber sido perseguido por la policía civil en la zona de Kalamaria el verano de 2007, el asesinato de de un hombre de 45 años en Maria Lefkimi después del ataque de la policía a las personas que luchan contra la instalación de plantas de reciclaje de residuos, el asesinato del migrante pakistaní Petrou Ralli en las calles en Atenas el mes pasado, el día a día de la humillación y de la violencia contra quienes traspasan los precintos policiales en toda Grecia, los disparos contra los participantes de las manifestaciones universitarias el año pasado, el ataque violento a las manifestaciones, la violencia en contra de todo aquel que protesta. Y, por suepuesto,los asesinatos cotidianos, políticos y económicos que sufren los inmigrantes por parte de las patrullas fronterizas. Incluso las muertes por congelación aguas del Egeo, o los campos de minas en la provincia de Evros: todo esto conforma la imagen de la policía griega.

El asesinato de Alexandros ha generado una ola de ira y desesperación por parte de cientos de miles de jóvenes y ciudadanos de todas las edades. No es sólo el asco y la repugnancia por la muerte de un joven. Es la consciencia común que todos compartimos como hermanos, amigos y padres de que hay una bala con nuestro nombre a la espera de el dia que nos toque. Vivimos en una realidad social donde los únicos recompesnados son los ladrones que nos manipulan, políticos y religiosos que participan en ello. Vivimos tratando de sobrevivir en un mañana sin futuro.

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Hemos entregado el futuro y la gestión de nuestra sociedad a personas sin moral ni reglas ni respeto. En tal realidad, el asesinato de Alexandros fue la última gota que saturó nuestra rabia. Pero la rabia no es sólo una emoción. Es una lucha por la justicia social. Con una justicia ausente de la realidad social no habrá paz social. Con tal sumision y desigualdad social sólo se puede hablar de paz en los cementerios.

Sólo porque somos jóvenes como Alexandros, sólo porque queremos soñar con la dignidad, el Estado y las autoridades se han propuesto imponer sumisión y desesperación. Porque queremos vivir , por eso estamos furiosos y luchamos. Por lo tanto, no podemos olvidar a Alexandros ni a todos los Alexandros que han muerto bajo las balas policiales.

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Por tanto rechazamos la paz con aquellos que destruyen el futuro de los jóvenes, rechazamos las lágrimas de cocodrilo de la hipocreasía de los ministros. Amor por la vida, esperanza para el pueblo. Por una lucha en el dia a dia junto a nuestros compañeros, nuestros amigos, nuestras familias y nuestros camaradas para alcanzar una sociedad civil sin guardias y solidaria.

Hacemos un llamamiento a todos los ciudadanos, todos los estudiantes y los trabajadores a marchar con nosotros contra un gobierno respaldado por asesinos. Pedimos a los compañeros de escuela de Alexandros en Salónica honrar la memoria de su compañero y que se abstengan de acudir a clase este martes, el día del funeral de Alexandros.

Asamblea de la Escuela de Teatro Ocupada

PS: las escuelas están cerradas en toda Grecia desde el 8 / 12. Los presos de la cárcel de Diavata en Salónica que se encontraban en huelga de hambre hace unas semanas, han enviado un mensaje anunciando que están de nuestro lado en la lucha. Hoy (9 / 12) es el entierro de Alexandros Andreas Grigoropoulos en 3 p.m. en Atenas. Marcharemos por las calles del centro de Salónica el mismo tiempo que se entierra nuestro compañero. Toda Grecia estará en la calle.

(http://www.rebelion.org/)


Les jeunes Grecs racontent leur colère

«Notre colère est devenue notre combat.» Ce slogan quelque peu hermétique résume à lui seul la tornade qui emporte toute la Grèce. Que veulent ces jeunes, parfois ces très jeunes, descendus par milliers dans les rues d’Athènes et des villes universitaires comme Thessalonique, mais aussi des cités provinciales ou îles touristiques comme Paros ou Samos? Pour expliquer ce qui se passe derrière les images de violence et de destruction qui passent en boucle sur les chaînes du monde entier, quelques jeunes Grecs, qui ne se considèrent pas comme les représentants de leur génération, racontent simplement leur vie, leurs frustrations et leurs espoirs.

Panagiotis, 16 ans

«Sûr de ne pas trouver de travail»

Il traîne son look gothique dans tous les concerts rock et rap. Son collège à Petroupolis, banlieue ouvrière d’Athènes, lui apparaît comme une voie de garage. Il ne sait pas pourquoi il étudie et se fiche de ce qu’il fera plus tard. De toute façon, il ne croit plus en rien. «En primaire, j’aimais bien l’école, mais dès le début du collège, j’ai eu l’impression de perdre mon temps. Les profs absents ne sont jamais remplacés. Les préfabriqués se dégradent. Ça fait dix ans, paraît-il, qu’on doit reconstruire. L’autre jour, une partie du plafond nous est même tombée dessus. Même si j’obtiens mon diplôme, je suis certain de ne pas trouver de travail. Mes deux grands frères, qui sont même allés à la fac, sont tous les deux au chômage. Ils sont obligés de vivre à la maison. Le plus grand, qui a déjà 30 ans, voulait se marier avec sa fiancée, mais ils ont fait leurs comptes et ont compris qu’ils n’arriveraient pas à louer un appartement pour vivre seuls. Moi ce que je veux, c’est faire de la musique. Tout le reste, la politique, le business, c’est tout pourri.»

Michalis, 23 ans «Trois ans sur une liste d’attente»

Diplômé d’un institut technique à Drama, dans le nord de la Grèce, Michalis est venu à Athènes pour trouver un emploi dans l’électronique. Sans trouver de job correspondant à ses qualifications : «J’ai alors passé tous les concours de la fonction publique pour devenir technicien dans une collectivité locale ou un ministère. J’ai réussi et ils m’ont mis sur une liste d’attente. Ça fait trois ans que ça dure. Chaque fois que j’allais prendre des nouvelles, on me répondait : "Votre tour viendra". J’ai fini par comprendre que les places qui se libéraient étaient attribuées aux copains, aux cousins ou aux enfants des gens qui appartenaient à la municipalité. Ce qu’on appelle "ta galazopaidia", les enfants bleus, de la couleur du parti au pouvoir. J’ai compris que sans piston ni relation, je n’y arriverai jamais. Depuis, je fais des remplacements ça et là, mais ce n’est jamais sûr. Je ne peux rien prévoir.»

Katerina, 28 ans«Payée au noir, sans Sécu»

Recalée à l’examen d’entrée à l’université, les fameuses «panellinies» de juin, Katerina a suivi en France des études de sociologie. Elle est rentrée il y a trois ans. Un jeune sur dix, seulement, peut ainsi intégrer l’université de son choix, les autres doivent se rabattre sur des établissements non reconnus ou s’expatrier en Angleterre, en Italie ou en France. «Mes parents se sont saignés aux quatre veines pour que je puisse faire des études convenables à l’étranger. Ils avaient déjà fait des sacrifices durant ma scolarité, en me payant des cours particuliers, tellement le niveau était bas. J’ai étudié dur à Paris : maîtrise, DEA, doctorat. Au retour, ça a été la douche froide. Le premier travail que l’on m’a proposé était moins payé que les jobs d’étudiante à Paris. Pourtant, c’était une multinationale. Et ils étaient ravis que je parle grec, anglais et français couramment. Mais sans que cela ne leur coûte un sou de plus. J’ai changé de job, et c’était encore pis. Ils me proposaient de me payer une partie de mon salaire au noir et, surtout, de ne pas avoir de Sécurité sociale. Finalement, je suis rentrée dans une boîte de télécoms où je travaille de 7 heures du matin jusqu’à tard le soir, sans pause à midi. Evidemment, sans être payée en heures supplémentaires. Des fois, ils m’appellent même le week-end. Mais au moins ils me payent à la fin de chaque mois. Ce n’est pas le cas de mes copines, qui elles, doivent supplier pour être payées.» Une situation courante pour la plupart des jeunes de cet âge, qui ont l’impression d’être une génération sacrifiée.

(Libération)




Notícias:



Greek opposition leader calls for end to violence
Greek riots could cost economy hundreds of millions
Greece hit by 5th day of violence
Agitação popular na Grécia continua pelo quinto dia consecutivo

Strike shuts down Greece, more violence feared
La police en accusation
Updates from Athens and Patras
General strike
“We are an image from the future”…


Artigos:

Greek Riots december 2008 (compilação no youtube)

Four years after Olympics, Greek dreams in flames - Dina Kyriakidou
El "caracazo" griego - Tito Pulsinelli
La rabia de los estudiantes - Pavlos Nerantzis
Exaspération - Didier Pourquery

«Le retour au réel après l’argent facile» - Georges Prévélakis, entrevista de Marc Semo

Patras: This is what a junta looks like!


A Crise explodiu na Grécia

A maior parte das notícias sobre os tumultos na Grécia fala apenas disso, da violência, ligando-o ao bairro de Exarchia, conhecido pelas suas histórias anarquistas. É também onde está a sede do Pasok, o Partido Socialista que quer regressar ao poder, nas mãos dos centristas da Nova Democracia do primeiro-ministro Costas Caramanlis.
O To Bhma de domingo, publicado em Atenas, dizia na capa que "Caramanlis joga as últimas cartadas", até porque várias sondagens dão o Pasok à frente. O Ta Nea de ontem, para além da foto do jovem de 15 anos, cuja morte por tiros da polícia desencadeou todos os problemas, tem as fotos da destruição nocturna. É o terceiro dia de problemas e não é só em Atenas, alastrou também a outras cidades. Caramanlis escreveu à família, dizendo que os polícias implicados seriam levados à justiça, mas isso não aplacou as fúrias de jovens. Quem são estes jovens? "Filhos de família, de engenheiros, médicos. Não, não são gente desesperada das periferias. As suas mães vão às compras aos 'shoppings' que eles destroem. É uma fúria selvagem, sem cor política", diz um engenheiro grego numa entrevista ao La Stampa italiano. Mas Exarchia, situado entre a Escola Politécnica e a Faculdade de Direito, foi também onde começaram os protestos, em 1973, que levaram à queda da ditadura militar que deu lugar à actual democracia grega, a qual enfrente problemas graves de credibilidade - no início deste século, a Comissão Europeia acusou o Governo do Pasok de mentir nos números que apresentava e os socialistas deixaram um défice público enorme, que a Nova Democracia conseguiu, em boa parte, resolver.

Esta violência, que parte montras e incendeia lojas no centro, é vista de outra maneira no La Repubblica, pelo editorialista Sandro Viola, que intitula o texto de opinião "A sombra da crise" e escreve que "os tumultos na Grécia são a primeira reacção violenta que se verifica no Ocidente à crise económico-financeira e às medidas restritivas adoptadas por vários governos". Se assim for, estes tumultos terão uma importância bem maior.

Manuel Queirós (Diário de Notícias)



A Faísca

Perante a falta de perspectivas políticas e económicas, a crise e a privatização crescente de todos os domínios da vida social o Estado perde a sua autoridade. E basta uma pequena faísca para se acender o rastilho. O que começou por ser um protesto de jovens anarquistas alargou-se a toda a sociedade. Nas ruas da Grécia já estão pessoas de todas as idades, os partidos da oposição e os
sindicatos. Quando as instituições não respondem, a política passa para a rua. Não é matéria de opinião. É um facto de sempre.

Daniel Oliveira (http://arrastao.org/)


Vídeos pessoais:




Cronologia e retrospectiva:

Greece's government rocked by scandals
Greece's economic policies opposed by unions
Le feu dans un climat de fin de règne

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